Revenge of the Savage Planet – Une autre épopée dans un univers complètement débridé !

En 2020, nous avons eu l’opportunité de voyager sur une planète inconnue et peuplée de créatures loufoques dans Journey to the Savage Planet (notre critique). Cinq ans plus tard, on nous offre un nouveau périple dans les étoiles avec non pas une planète, mais cinq dans Revenge of the Savage Planet. On y retrouve le même sens de l’humour débridé, mais avec une nouvelle perspective et une histoire un peu plus étoffée que celle de son prédécesseur. Est-ce que le mélange est toujours aussi efficace cinq ans plus tard ?

• Studio de développement : Racoon Logic Studios Inc
• Éditeur : Racoon Logic Studios Inc
• Plateformes disponibles : PS5, Xbox Series et PC
• Plateforme de test : Xbox Series X
• Classement ESRB : T
• Prix : 53,49$ (inclus dans Game Pass)
• Site officiel
• Page Steam

La situation économique dans l’univers du jeu a fortement évolué depuis son prédécesseur. La compagnie qui vous employait a été achetée par une méga-corporation qui, derrière un sourire avenant, cache de sombres secrets. Votre personnage fait partie d’un programme qui a pour mission d’envoyer des explorateurs aux confins du cosmos pour découvrir des planètes susceptibles d’accueillir une présence humaine. Malheureusement, des coupures budgétaires ont eu lieu durant votre long voyage intersidéral et votre poste a été éliminé. Perdu dans un système solaire inconnu, vous n’avez d’autre choix que d’aller de l’avant avec votre mission initiale et tenter de mater une faune et une flore souvent hostile.

Un nouveau point de vue

La première différence entre Revenge et Journey est la perspective. Alors qu’auparavant on avait une vue à la première personne, ici, ça en est une à la troisième. Cela demande un certain temps d’adaptation, mais la jouabilité devient rapidement une seconde nature. L’avantage d’une vue à la troisième personne est de pouvoir voir les réactions physiques souvent farfelues de votre personnage, comme être recouvert des entrailles d’une créature ou courir d’une façon complètement saugrenue. Le système de combat est similaire au jeu précédent. Notre arme de base est un pistolet laser qui permet un certain nombre de tirs avant de surchauffer. Mais on a aussi droit à de nouveaux gadgets, comme un fouet électrique qui est très pratique pour éliminer les ennemis qui tentent de vous atteindre physiquement.

Une habileté qui demeure toujours agréable est la possibilité d’utiliser son scanneur pour analyser des éléments de la flore et de la faune locale. Cela ajoute des entrées dans votre codex que vous pouvez consulter par la suite et qui peuvent vous offrir certains avantages dans vos combats futurs. Il y a des dizaines d’éléments du décors à scanner et lire les entrées hilarantes du codex ne devient jamais lassant. Cet outil est également utile pour compléter certaines missions, surtout celles où vous tentez de lever le voile sur certaines pratiques louches de votre ex-employeur.

Une liste de nouveautés un peu courte

Les nouveautés au niveau de la jouabilité ne sont pas légion. Par exemple, vous avez maintenant la possibilité de capturer des créatures pour les envoyer dans vos enclos de recherche, ce qui vous donnera accès à des mises à niveau. Cependant, la grande majorité du butin qui vous revient n’est que d’ordre cosmétique en vous offrant de nouvelles palettes de couleur pour vos différents costumes. On aurait apprécié un peu plus de variété dans les récompenses. Pour ceux qui aiment redécorer leur environnement, le jeu offre la possibilité de meubler plusieurs pièces de votre campement en utilisant de l’argent trouvé dans des boîtes laissées derrière par votre employeur.

Le sens de l’humour, un des points forts du jeu précédent, est de retour dans toute sa splendeur absurde. Les publicités hilarantes que vous pouvez visionner dans votre base sont toujours un point fort et, malgré que plusieurs soient recyclées de Journey, la majorité sont nouvelles. Votre compagnon virtuel a toujours une réplique loufoque sur les différents éléments du décor et, si vous le trouvez fatigant, il est possible de limiter ses interventions ou les supprimer complètement. L’aspect comique du jeu ne vient jamais affecter l’expérience de jeu et demeure un des points forts de ce titre.

Un aspect visuel et auditif qui ajoute à l’absurdité du jeu

Le côté visuel du jeu maintient l’apparence débridée de son prédécesseur avec des environnements ultra colorés et des créatures toutes plus ridicules les unes que les autres. Un point positif de Revenge versus Journey est qu’au lieu d’avoir une seule planète à explorer, le jeu en offre cinq avec chacune une apparence particulière. On y retrouve une planète désertique, une autre avec une végétation luxuriante et une autre offrant un mélange de pics vertigineux et de profondeurs remplies de lave. Cela remplace les différentes régions de la planète originale, car les dimensions des nouvelles destinations sont beaucoup plus petites. Le changement peut sembler être d’ordre esthétique seulement, mais le sentiment de voyager à travers un système solaire rend l’expérience plus palpitante.

La qualité du jeu d’acteurs est encore une fois à souligner, que ce soit votre compagnon ou dans l’une des publicités. Le jeu fait usage de séquences vidéo et les comédiens y vont à fond pour rendre ces moments complètement farfelus. L’aspect musical est cependant un point faible vu son utilisation très clairsemée. La grande majorité du temps, votre exploration est accompagnée seulement des effets sonores. Heureusement, ces derniers sont très variés, ce qui rend l’expérience fraîche et pas répétitive.

En conclusion, si vous avez aimé le sens de l’humour débridé du jeu original et son sentiment d’exploration, vous allez adorer Revenge of the Savage Planet. On y retrouve tous les éléments qui ont fait de son prédécesseur un succès dans une nouvelle mouture plus variée et avec une histoire un peu plus développée.

La copie de Revenge of the Savage Planet utilisée pour cette critique a été fournie par Racoon Logic Studios Inc.